lundi 14 novembre 2016

Un dessin toujours d'actualité….


En effet, les procès pour sauver la Salle Pleyel continuent.
Le prochain se tiendra le 16 décembre 2016 au Tribunal de Commerce.
A mesure que le temps passe, la vérité apparaît au grand jour et les commanditaires de ce rapt seront révélés.






mardi 18 octobre 2016

Salle Pleyel : les défenseurs du classique toujours aussi remontés


Le Tribunal de Commerce se déclare incompétent.

Lundi, le tribunal de commerce de Paris, qui devait trancher sur ce
dossier, s'est déclaré incompétent au profit du tribunal administratif. Il n'a
ainsi pas statué sur la demande de l'association "Pour Le Classique à
Pleyel", qui déplore la transformation du lieu, en particulier au niveau
acoustique, a indiqué son avocat, Olivier Pardo.

L'association "va saisir le tribunal administratif en référé dès demain"
mardi, a-t-il ajouté.
Plus de 11.000 personnes ont signé une pétition pour exiger le retour de la
musique classique à la Salle Pleyel, selon l'association.

Rénovée, Pleyel a changé d'apparence.

La salle Pleyel a été fermée début 2015 lors de l'ouverture de la
Philharmonie à Paris. Son exploitation a été confiée pour 15 ans au
financier Marc Ladreit de Lacharrière, à la tête du groupe Fimalac, et de
lourds travaux ont été engagés.
Un an et demi plus tard, la nouvelle salle a radicalement changé
d'apparence, avec une décoration en bois sombre et lumières chaudes,
des fauteuils plus larges pour le public. L'aménagement d'une fosse a par
ailleurs fait passer la capacité maximale de 1.900 à 2.500 spectateurs.
L'acoustique a elle aussi été modifiée pour pouvoir accueillir des sons plus
rocks, au grand dam des puristes et amateurs de classique.
Outre des artistes français comme Benjamin Biolay - vedette de la
réouverture de la salle fin septembre - ou Bernard Lavilliers, l'ancien
temple de la musique classique accueille désormais des concerts de
musiques actuelles, des spectacles de danse et d'humoristes.

Bertrand Guay. AFP

vendredi 7 octobre 2016

Compte rendu de l'audience du 30 septembre 2016 jugée en délibéré le lundi 17 octobre 2016

Paris le 7 octobre 2016,

Lors de l'audience au Tribunal de Commerce de Paris sur les travaux menés récemment à la Salle Pleyel par Fimalac, travaux rendant impossible la production de musique classique et donc incompatibles avec l'ADN d'un auditorium de musique classique, les avocats de Carla Maria Tarditi et l'association "Pour Le Classique à Pleyel"  se sont exprimés sur ce fait.
"Il y a donc urgence à réparer les dommages causés, Pleyel étant le temple du classique depuis des décennies, classé aux Monuments Historiques depuis 2002"
déclare Maître Olivier Pardo.
Ainsi, cette impossibilité d'y produire de la musique classique à cause des travaux de structure et de réverbération menés, est aussi inacceptable que si l'on empêchait l'Opéra Garnier de produire des opéras parce que l'Opéra Bastille existe.
Lors de leur intervention, les avocats de la partie adverse ont admis qu'aucun affichage de déclaration de travaux n'avait été apposée sur la voie publique,
volonté de dissimulation ou acte manqué?

Le Président de Tribunal, soucieux d'entendre Carla Maria Tarditi, lui a passé la parole. Elle a ainsi pu dénoncer haut et fort le complot contre la Salle Pleyel qui, au fil des temps forts judiciaires et des retombées médiatiques, a mis à jour la stratégie de destruction d'une partie de ce patrimoine français.
CM Tarditi s'est indignée en tant que chef d'orchestre, actionnaire et  ancienne 
directrice générale  de Pleyel de voir l'état français investir 534,7 millions d'euros ( rapport de la Cour des Comptes) dans une salle qui contient le même nombre de places que Pleyel.
"Pour quelles raisons avoir excentré le fief de la musique classique de Paris? l'amour du classique a bon dos quand on voit avec quelle hargne on s'acharne à détruire le symbole même de cet art!" déclare CM Tarditi qui y voit des raisons politiques au mépris des musiciens et amateurs de vraies salles symphoniques..
Pour conclure, Carla Maria Tarditi fait remarquer que jamais, au cours des différentes séances du Tribunal auxquelles elle a assisté, l'un de ses adversaires ne s'est présenté: "où êtes-vous Laurent Bayle, Marc Ladreit de la Charrière, les responsables du ministère de la culture et de la mairie de Paris?...tous absents"
déplore-t-elle.

RDV le lundi 17 octobre 2016 pour le délibéré qui aura statué sur la dénaturation de la salle Pleyel par la société Fimalac

samedi 24 septembre 2016

Le combat continue...

Rendez-vous le 30 septembre 2016 à 10h30 au Tribunal de Commerce de Paris (1 Quai de Corse 75001 Paris).
Signez la pétition (à droite de cette fenêtre) et faites-vous entendre !

Qui est Carla Maria Tarditi ?

C'est une musicienne. Elle a fait ses études à la maîtrise de Radio France, au Conservatoire National de Paris et dans plusieurs académies internationales.
C'est au cours de ses études qu'elle s'est révélée chef d'orchestre.
Elle dirigea son premier concert avec les ensembles de Radio France, orchestre, choeurs et solistes. Elle avait 17 ans.
Remarquée par Bernard Gavoty le critique musical de référence de l'époque, on lui offrit le poste de Maître de Chapelle de Saint Louis des Invalides.
Pendant 10 ans elle dirigea les concerts et programma les cérémonies officielles. Elle reçu le prix Maréchal Leclerc destiné aux jeunes mérites nationaux ainsi que la décoration de l'Ordre des Arts et des Lettres.
Puis elle prit les commandes de l'Orchestre Symphonique de Cannes pendant 3 saisons.
Entre temps, elle dirigea différents orchestres internationaux.
En 1995, après avoir répondu à un appel à candidature pour acquérir la Salle Pleyel, elle déposa un dossier qui mentionnait les programmes artistiques futurs ainsi que la rénovation envisagée. Elle prit la direction en 1998 comme directeur général et artistique.
C'est la Commission de Bruxelles désignée pour mener à bien la vente des actifs du Crédit Lyonnais via le CDR qui choisit son dossier, CM Tarditi s'étant fait accompagner par Marcel Landowski pour l'artistique et Hubert Martigny co-fondateur d'Altran pour les finances.
La candidature de Tarditi fut choisie parmi une centaine de dossiers dont la mairie de Paris et le ministère des affaires culturelles.
Les 5 premières années furent marquées par un considérable développement de Pleyel à l'international et vit ses premières productions maison.
Sans un sou de subvention, CM Tarditi réussi à développer ce lieu mythique : la grande salle contenant 2380 places, la salle Chopin 500 places et la salle Debussy 150, le prix public des places étant inférieur ou égal aux théâtres subventionnés...l'alliance idéale du privé ayant une mission de service public.
Cela ne pouvant se faire qu'avec une connaissance approfondie du milieu artistique et de la gestion de celui-ci.
Mais le succès attire les convoitises...
Dès 2006, CM Tarditi va traverser un long chemin de croix où les concurrents n'auront de cesse de détruire sa réputation, son métier, sa famille, pour obtenir l'objet convoité.
Elle a dû se défendre, convaincue que la musique apporte à la société plus de bienfaits que les nombreux produits de la société de consommation.
L'interdiction émise par le ministère de la culture de produire de la musique classique à Pleyel mobilisa encore plus notre chef d'orchestre.

VM










Palais des festivals à Cannes